Actes des colloques

Actes des colloques

 

  • Colloque régional Migrants et Santé, « Se comprendre pour accéder aux soins », colloque organisé par l’ASAMLA – Nantes, Amphi FJT Porte Neuve, Vendredi 4 février 2011

Les actes du colloque sont ici !  Vous retrouverez la totalité des interventions ainsi que les résumés des débats.

 

  • Conférence nationale, L’interprétariat médical et social professionnel, exercice effectif des droits de la santé dans une société plurielle, ENA, Strasbourg, le 14 novembre 2012

colloque

les actes sont ici ! Vous retrouverez la totalité des interventions en plénières, des ateliers ainsi que les résumés des débats.

 

 

 

 

  • De la terre d’exil à la « terre d’accueil », un vécu traumatique pour les demandeurs d’asile et les réfugiés. Ensemble, osons ouvrir les yeux. Ensemble, osons prendre soin. » Nantes, 4 septembre 2012, Faculté de Médecine, Cliquez ici pour plus de détails

 

  • L’excision et les mariages forcés, Formation organisée par le Centre Interculturel de Documentation (CID), Nantes, le 5 janvier 2011

Mentions légales

Dénomination sociale :
ASAMLA / Association Santé Migrants de Loire-Atlantique
5 Place Anatole France
44000 Nantes
Tél : 02 40 48 51 99

Directeur de la publication : Hervé DIVET

Hébergement :
OVH

La reproduction de tout ou partie des informations contenues sur le site est interdite sans l’accord préalable de l’ASAMLA.

 

Liens

La Fédération nationale GAMS est engagée dans la lutte contre toutes les formes de violences faites aux femmes et aux filles et plus particulièrement les mutilations sexuelles féminines, les mariages forcés et/ou précoces, les autres pratiques traditionnelles néfastes à la santé des femmes et des filles.

http://www.federationgams.org

Créée en 2003, l’Agence de développement des relations interculturelles pour la citoyenneté (ADRIC) a pour but de mieux faire connaître, de développer et de promouvoir la citoyenneté, l’égalité, la liberté et la laïcité en prenant en compte la dimension interculturelle de la société. Elle sensibilise, forme les acteurs publics,  associatifs ou au sein des entreprises, réalise des diagnostics et construit des outils méthodologiques.
http://www.adric.eu

La Cimade a pour but de manifester une solidarité active avec les personnes opprimées et exploitées. Elle défend la dignité et les droits des personnes réfugiées et migrantes, quelles que soient leurs origines, leurs opinions politiques ou leurs convictions. Elle lutte contre toute forme de discrimination et, en particulier, contre la xénophobie et le racisme. Tout particulièrement elle accueille dans ses permanences migrants, demandeurs d’asile et réfugiés, gère 2 centres d’hébergement à  Béziers et de Massy, est présente dans 8 centres de rétention administrative et dans 75 établissements pénitentiaires pour accompagner les personnes dans l’exercice de leurs droits. La Cimade contribue également à la défense des droits des personnes migrantes dans les pays d’origine, de transit et d’accueil.
http://www.cimade.org

Crée en 1992 à Toulouse , COFRIMI (Conseil et Formation sur les Relations Interculturelles et les Migrations) est un lieu ressources sur les relations interculturelles, les migrations, la prévention et la lutte contre les discriminations. Au niveau national il accompagne la mise en œuvre d’actions de sensibilisation, de formation et d’appui. Cofrimi propose également sur la région toulousaine un service d’interprétariat professionnel et de médiation sociale et interculturelle. A l’instar de l’Asamla l’association Cofrimi est signataire de la Charte nationale de l’interprétariat professionnel médical et social.

http://www.cofrimi.com

Créé en 1979, le Comité pour la santé des exilés (Comede) s’est donné pour mission d’agir en faveur de la santé des exilés et de défendre leurs droits dans le cadre des consultations et des permanences téléphoniques. Les actions du Comede sont conduites en partenariat avec des associations, institutions et professionnels de la santé, du droit et de l’action sociale.
http://www.comede.org

La Fédération des Associations de Solidarité avec Tou-te-s les Immigré-e-s (FASTI) conduit depuis près de 50 ans un projet militant pour le droit des personnes migrantes. Ce mouvement de solidarité avec les personnes immigrées est né dans les années soixante dans les bidonvilles de la région parisienne.
http://www.fasti.org

Le Gisti (Groupe d’information et de soutien des immigré·e·s) milite pour l’égal accès aux droits et à la citoyenneté sans considération de nationalité et pour la liberté de circulation. La présence en son sein de nombreux juristes, praticien⋅ne⋅s ou universitaires, place le Gisti dans la position revendiquée de l’« expert militant », alliant de façon étroite l’analyse juridique et le travail de terrain, l’usage du droit comme arme ou levier et la participation au débat public. L’activité du Gisti se décline autour de plusieurs pôles : conseil juridique, formation, publications, actions en justice, à quoi s’ajoute le travail au sein de collectifs ou réseaux interassociatifs.

http://www.gisti.org

Gynécologie Sans Frontières (GSF) est une Organisation Non Gouvernementale (ONG) composée de médecins et sages-femmes préoccupés par la santé des femmes dans les pays où précarités médicale, psychologique ou sociale existent. La fréquence et la sévérité des problèmes touchant les femmes (mortalité maternelle, M.S.T., SIDA, cancers gynécologiques) nécessitent l’expertise et l’action de spécialistes. Les actions de GSF concernent l’éducation des populations, la formation de professionnels et les soins apportés aux populations. L’association GSF intervient soit à titre individuel, soit le plus souvent en partenariat avec d’autres O.N.G.

https://gynsf.org

La Ligue française de défense des droits de l’Homme, « LDH », est une association généraliste qui regroupe les femmes et les hommes de tous horizons et toutes conditions, afin de réfléchir, discuter, agir pour la défense des droits et libertés, de toutes et de tous. Elle intervient sur l’ensemble du territoire à travers ses sections locales. Elle se revendique comme citoyenne, impliquée dans la vie politique, elle participe à ses débats. Elle combat les injustices, le racisme, le sexisme, l’antisémitisme et les discriminations de tous ordres. Elle mène une activité soutenue notamment par le biais de permanences en matière de droit des étrangers, pour l’égalité femmes-hommes, pour la liberté de création et contre la censure, et plus généralement en tout domaine où les droits sont bafoués. Elle intervient devant les tribunaux aux côtés des victimes de discriminations.
http://www.ldh-france.org

Créée en 1927 suite au procès du militant Samuel Schwartzbard la a Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (LICRA) est une association où le débat, l’échange d’idées et la réflexion sont constants pour mieux agir et adapter le combat contre le racisme et l’antisémitisme à l’évolution de notre monde et de notre société. Elles rassemblent des intellectuels, des historiens, des juristes et des experts de nombreuses spécialités. Sept commissions suivent des domaines spécifiques, Jeunesse, Sport, Culture, Mémoire & Histoire & Droits de l’Homme, Education, Juridique, International qui mobilisent les sections locales présentes dans la France.
http://www.licra.org

 

Partout dans le monde, des hommes, des femmes et des enfants ne peuvent se faire soigner faute de moyens ou de droits. Médecins du Monde vient en aide à toute personne exclue du système de soins dans de nombreux pays. En France, Médecins du Monde accueille les personnes exclues du système de soins dans ses centres de soins et d’orientation. Qu’elles vivent à la rue ou dans un bidonville, qu’elles aient ou non des papiers, quelle que soit leur nationalité, ces personnes trouvent auprès des équipes de MdM un accès gratuit à des consultations de médecine générale. Grâce à des cliniques mobiles, des consultations sont assurées dans la rue, dans les centres d’hébergement d’urgence, les squats, les bidonvilles…
http://www.medecinsdumonde.org

 

Le Mouvement contre le racisme et pour l’amitié entre les peuples (MRAP) est une association française non gouvernementale, créée en 1949 par d’anciens résistants et déportés de la Seconde Guerre mondiale, qui se définit comme un moyen de revendication pour « l’égalité des droits entre tous les citoyens ». Agréé depuis 1983 comme « Association nationale d’éducation populaire »le MRAP est doté du statut consultatif auprès de l’ONU et est membre de la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH).
http://www.mrap.fr

 

A Nantes la Maison des Citoyens du Monde est un collectif associatif qui rassemble de manière large des structures et des individuels. Son objectif est de promouvoir l’indivisibilité et l’effectivité des droits humains (Civiques, politiques, économiques, sociaux et environnementaux) ici et dans le monde. L’équipe de la MCM anime des espaces de rencontres, de réflexions et d’actions collectives et milite pour une citoyenneté active et responsable. La MCM est membre du réseau d’information RITIMO spécialisé sur la solidarité internationale et le développement durable. Ce réseau réunit en France près de 90 structures membres et relais qui répondent au public en proposant de la documentation, des informations, des animations et des pistes pour agir localement les solidarités internationales.
http://www.mcm44.org 

Le Défenseur des droits lutte contre les discriminations et favorise l’accès aux droits des victimes de tels faits. Vous pouvez vous adresser au Défenseur des droits si vous estimez avoir été victime d’une discrimination. L’auteur présumé de cette discrimination peut être une personne physique (un individu) ou morale (une association, une société…), une personne privée (une entreprise) ou publique (un service de l’État, une collectivité territoriale, un service public hospitalier).
https://www.defenseurdesdroits.fr

L’Observatoire du Droit à la Santé des Etrangers est un collectif d’associations engagées contre les difficultés rencontrées par les étrangers dans les domaines de l’accès aux soins et du droit au séjour pour raison médicale. Les associations fondatrices étaient les suivantes : Act up Paris, Aides, Arcat, Cimade, Collectif national contre la double peine, Comede, Gisti, Médecins du Monde, Mrap, Sida info service. Le collectif entend porter des revendications communes, basées sur l’égalité de traitement entre nationaux et étrangers en situation régulière ou irrégulière dans le domaine de la santé : une couverture santé pour tous et un droit effectif au séjour pour les étrangers malades.
http://www.odse.eu.org

Créé à l’été 2005, le Réseau RECI (Ressources pour l’Egalité des Chances et l’Intégration) est composé de structures intervenant dans le domaine de l’immigration, l’intégration et/ou de la prévention contre les discriminations liées à l’origineintervient donc par mutualisation et capitalisation des connaissances sur la base des ressources disponibles (existantes et/ou produites par chacune des structures). Par son action, il vise à optimiser, favoriser l’action des acteurs et se dote d’un espace ressources et de ressourcement (y compris pour les membres du réseau).
http://www.reseau-reci.org

Reliance-Mip est un portail d’information et de ressources mis en place par l’association COFRIMI. Il a pour objet l’appui à l’ensemble des acteurs intervenant auprès des personnes âgées immigrées en proposant des informations, des ressources documentaires et méthodologiques ainsi qu’une offre de formation sur cette thématique.
http://reliance-mip.fr/

 

Le Réseau éducation sans frontières, ou Resf, s’est organisé à partir de 2004. Il réunit plus de 200 organisations (collectifs, de mouvements associatifs, syndicats, organisations politiques) et de nombreux militants individuels militant contre l’éloignement d’enfants étrangers scolarisés en France, causé par l’éloignement de leurs parents étrangers en situation irrégulière. Son organisation n’est pas hiérarchisée et ce réseau n’a ni représentant élu, ni porte-parole, ni principe d’adhésion ou de trésorerie. Son objectif principal est le soutien et l’accompagnement des élèves étrangers majeurs et mineurs de la maternelle à l’université.

http://www.educationsansfrontieres.org/

Créée en 1951 l’association service social migrants est délégataire de service public pour l’accompagnement social des personnes migrantes. S’appuyant sur une équipe de professionnel du travail social ses différentes activités individuelles ou collectives en direction du public et des intervenants visent la prévention, l’insertion sociale et professionnelles, la lutte contre l’exclusion, l’information et la formation. A ce jour l’Assfam est présente dans 4 régions et 11 départements (Paris, Hauts de Seine, Seine-Saint-Denis, Val de Marne, Nord, Rhône, Isère, Loire, Doubs, Haute-Saône, Territoire de Belfort).

http://www.assfam.org/

Née au début de l’année 2000 de la fusion de la Commission de Sauvegarde du droit d’Asile, de la Coordination Réfugiés et du Comité de liaison, la Coordination Française pour le Droit d’Asile (CFDA) rassemble une vingtaine d’organisations qui, en France, sont engagées dans la défense et la promotion du droit d’asile, en référence à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme et à la Convention de Genève sur les réfugiés ainsi que, notamment, à la Convention Internationale sur les Droits de l’Enfant et à la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme et des Libertés Fondamentales. Dans ce cadre, la CFDA intervient dans le débat public sur les questions relatives à l’asile, en France et en Europe, et fait connaître ses positions et le fruit de ses travaux auprès des administrations chargées de l’accueil et de la protection des demandeurs d’asile et des réfugiés.

http://cfda.rezo.net/

 

France terre d’asile, fondée en décembre 1970, a principalement pour objectif le respect du droit d’asile et le suivi de l’application de toutes les conventions internationales. L’association poursuit en particulier les actions suivantes : la promotion auprès de l’opinion et des pouvoirs publics de la tradition d’asile et des migrations de droit, la contribution à l’accueil des demandeurs d’asile et des apatrides, des réfugiés reconnus, des bénéficiaires de la protection subsidiaire et temporaire et de leurs familles, l’intégration des migrants, la protection des jeunes étrangers mineurs isolés, l’information, la formation, l’audit en faveur de la protection internationale et de l’accueil des populations migrantes, la réinsertion dans le pays d’origine des personnes qui souhaitent y retourner volontairement.

http://www.france-terre-asile.org/

 

Migreurop est un réseau européen et africain de militants et chercheurs. Il réunit 47 associations et des membres individuel-le-s dans 17 pays du Moyen Orient, d’Afrique et d’Europe. L’objectif de ce réseau est d’être un observatoire des mouvements et politiques migratoires et d’être une force d’interpellation des unions européenne et de ses états membres.

http://www.migreurop.org

 

Le Collectif National Droits de l’Homme Romeurope, créé en octobre 2000, regroupe 41 associations et collectifs locaux, qui ont pour objet commun le soutien et la défense des droits des personnes originaires d’Europe de l’Est, Roms ou présumées Roms, vivant en bidonville, squat ou autres lieux de survie en France. L’association s’attache à défendre l’accès au droit commun et l’effectivité des droits de ces personnes en France et à combattre toute forme de racisme, de discriminations ou d’incitation à la haine en raison de la nationalité ou d’une appartenance ethnique réelle ou supposée.

http://www.romeurope.org

 

Migrations Santé France a été initié en 1970 par des professionnels de la santé : médecins, psychiatres, psychologues, infirmières, assistantes sociales, juristes, animateur sociaux soucieux échanger autour de leur pratiques auprès des travailleurs étrangers. La production d’études et la publication de la revue Migrations&Santé a permis d’alerter l’opinion et les institutions sur l’état sanitaire et sociale des migrants. L’objectif est de répondre aux problématiques relevant du triptyque Immigration/Santé/anthropologie et interculturalité. Il se réalise autour des axes d’intervention suivants : la promotion de la santé, la formation, la production d’études et ressources documentaires.

https://migrationsante.org/

Le Centre Primo Levi a été créé en 1995 par la section française d’Amnesty International, Médecins du Monde, l’Action des Chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT), Juristes sans frontière et l’association Trève. C’est aujourd’hui la plus importante structure en France spécifiquement dédiée à l’accueil et aux soins des personnes victimes de la torture et de la violence politique réfugiées en France. Cette association propose une prise en charge pluridisciplinaire, psychologique, médicale et kinésithérapeutique mais aussi une aide sociale et juridique. Elle organise également des formations à destinations des intervenants et conduit un travail de sensibilisation en direction du public et des institutions.

http://www.primolevi.org/

La vie associative

L’organisation de l’association :

Président d’honneur :
Charles MOIGNETEAU

Le Bureau (vote du CA du 16 octobre 2020) : Annick ALLAIN, Hervé DIVET (trésorier), Yves HAMON (président), Luc LAVRILLEUX, Colette LE POLLOTEC, Bernard MESLE (secrétaire)

Le Conseil d’Administration (vote de l’Assemblée Générale du 16 octobre 2020) :

Annick ALLAIN
Dominique ARMANT
Françoise CHAILLEUX
Agnès CHIROL
Cécile CHOBLET
Hervé DIVET
Yves HAMON
Hélène LAMBERT
Luc LAVRILLEUX
Marie-Claude LEBORGNE
Colette LE POLLOTEC
Bernard MESLE
Françoise OHEIX


Statuts de l’association :

Les statuts de l’Asamla : ils ont été présentés en juin 2011 puis votés par l’AG Extraordinaire de septembre 2011


Les rapports d’activités :

Rapport d'activités2020

Vous pouvez consultez ici le Rapport moral, d’activité et financier de l’année 2019 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 16 octobre 2020.


Rapport d'activités2019

Vous pouvez consultez ici le Rapport moral, d’activité et financier de l’année 2018 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 13 juin 2019.


Rapport d'activités2018

Vous pouvez consultez ici le Rapport moral, d’activité et financier de l’année 2017 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 14 juin 2018.


Rapport d'activités2017
Vous pouvez consultez ici le Rapport moral, d’activité et financier de l’année 2016 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 15 juin 2017.


Rapport d'activités2016
Vous pouvez consultez ici le Rapport moral, d’activité et financier de l’année 2015 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 16 juin 2016.


Rapport d'activités2015
Vous pouvez consultez ici le Rapport moral, d’activité et financier de l’année 2014 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 18 juin 2015.


Rapport d'activités2014
Vous pouvez consultez ici le Rapport d’activités de l’année 2013 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 19 juin 2014


Rapport d'activités2013
Vous pouvez consultez ici le Rapport d’activités de l’année 2012 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 7 juin 2013


Rapport d'activités2012

Vous pouvez consultez ici le Rapport d’activités de l’année 2011 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 12 juin 2012


Rapport d'activités2011

Vous pouvez consultez ici le Rapport d’activités de l’année 2010 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 14 juin 2011


Rapport d'activités

2010


Rapport d'activités

2009

Vous pouvez consultez ici le Rapport d’activités de l’année 2008 présenté et voté lors de l’Assemblée générale du 16 juin 2009

Les objectifs de l’ASAMLA

Les objectifs de l’Asamla

L’association a pour but de favoriser l’intégration par l’accès aux droits, aux soins et à l’éducation des populations immigrées, issues de l’immigration ancienne ou récente.

Elle se fixe les objectifs suivants :

  • Faciliter la communication entre les migrants et les professionnels de la santé, du social et de l’éducation, par la traduction linguistique mais aussi par l’éclairage culturel qu’apporte l’interprète en replaçant un symptôme, un comportement dans son contexte culturel et en l’expliquant au professionnel. Cette mission est assurée par des Interprètes médico-sociaux professionnels, s’exprimant en plus de 40 langues ;
  • Développer la promotion de la Santé dans le respect des pratiques culturelles différentes et mettre les migrants en situation de gérer leur propre santé ;
  • Favoriser  la capacité d’adaptation mutuelle des personnes immigrées et des structures sanitaires, sociales et scolaires ;
  • Sensibiliser à l’interculturalité les professionnels de la  santé, du social, de la formation  et de l’éducation ;
  • Lutter contre toute forme de discrimination à caractère raciste dans les différents champs d’intervention de l’ASAMLA.

Nos engagements :

  • Favoriser l’intégration des migrants en permettant l’accès aux droits, à la santé ;
  • Promouvoir la santé dans le respect et l’intégration dynamique des cultures ;
  • Lutter contre toutes les discriminations à caractère raciste.

Nos actions :

 

 

 

L’interprétariat médical & social qu’est ce que c’est ?

L’interprétariat pour l’intégration

L’interprétariat professionnel médical et social est un outil essentiel dans des situations exigeant une traduction/médiation linguistico-culturelle dans le domaine de la santé, du social et de l’éducation. Il désigne la traduction orale d’une langue à une autre prenant en compte le contexte de l’entretien et l’origine sociale et culturelle des interlocuteurs.

La nécessité de l’interprétariat médical et social est un constat partagé par les professionnels et les pouvoirs publics :

  • pour pouvoir s’exprimer et comprendre les informations est un pré-requis fondamental de l’accès aux droits.
  • pour faciliter la communication entre les personnes immigrées et les professionnels dans le pays d’accueil, permet pour les deux parties, une meilleure compréhension des situations et des cultures des pays d’origine comme du pays d’accueil.

Les fonctions de l’interprète médico-social :

  • intervenir dans un cadre déontologique qui garantit la fidélité, la neutralité et la confidentialité de la traduction ;
  • avoir une parfaite connaissance linguistique du français, de sa langue maternelle ainsi que de sa  culture d’origine ;
  • décoder les mots et les comportements ;
  • traduire des documents administratifs, juridiques et informatifs.

 

Le Référentiel de Compétences, Formation et Bonnes Pratiques : 

La loi de modernisation du système de santé français a confié à la Haute Autorité de Santé la mission d’élaborer un référentiel de compétences, de formation et de bonnes pratiques sur l’interprétariat linguistique pour les personnes éloignées des systèmes de prévention et de soins tel que reconnu à l’article L. 1110-13 du Code de la Santé Publique.

La HAS considère que seul le recours à un interprète professionnel permet de garantir d’une part, aux patients/usagers les moyens de communication leur permettant de bénéficier d’un égal accès aux droits, à la prévention et aux soins de manière autonome et, d’autre part, aux professionnels les moyens d’assurer une prise en charge respectueuse du droit à l’information, du consentement libre et éclairé du patient et du secret médical. Elle reconnaît néanmoins que d’autres moyens de communication peuvent s’avérer utiles dans les cas où le recours à un interprète professionnel n’est pas possible.

Ce référentiel publié en octobre 2017 s’adresse aux professionnels qui interviennent dans le parcours de santé des personnes ne parlant pas une même langue qu’eux, c’est-à-dire les institutions, les professionnels dans le domaine de la santé et du social (médecins, infirmiers, assistantes sociales, etc.), les interprètes, ainsi que les associations.

 

 

 

 

 

 

 

Une charte de l’interprétariat médical et social professionnel :

En 2012 l’Asamla et 8 autres associations développant une offre d’interprétariat médical et social ont adopté ensemble une définition commune du métier. Cette  Charte de l’interprétariat médical et social professionnel en France précise la déontologie, les fonctions et les responsabilités des interprètes professionnels. Ce texte est aujourd’hui reconnu comme un document de référence par les pouvoirs publics.

 

charte

 

 

 

 

 

 

 

L’histoire de l’Asamla

Dans les années 80, des professionnel-le-s de la santé et des militant-e-s associatif-ve-s nantais, déjà impliqué-e-s dans la défense des droits des personnes immigrées  sont conduits, dans leur pratique, à rencontrer et partager les difficultés supplémentaires que la maladie génère chez les migrants et leurs familles ne parlant pas ou mal le Français, notamment en cas d’hospitalisation.

Un collectif se crée. Il  recense les besoins en matière de santé et étudie les moyens à mettre en œuvre pour mieux y répondre.

En 1984, une association est créée : l’ASAMLA !

La première préoccupation est de constituer une équipe d’interprètes pour donner des possibilités de communication entre les immigrés hospitalisés et les soignants. Au début, cette équipe intervient au CHU,  puis, dans une vingtaine de centres de protection maternelle infantile (PMI)  des quartiers à forte population immigrée. L’interprétariat se fait, alors, essentiellement en langue arabe, turque et portugaise.

Au fil des années en lien avec l’évolution des flux migratoires cette démarche interculturelle s’est étendue auprès des migrants de l’Asie du sud est, de l’Afrique de l’Ouest et plus récemment auprès des populations d’Europe de l’est, russophone, serbo-croate,  albanais et roumains.

L’action de l’Asamla s’est développée. Acteur de référence dans ce domaine en Loire-Atlantique, l’association organise en 2011 un colloque régional Migrants et Santé « se comprendre pour se accéder aux soins ». Il réunit plus de 200 personnes.

A l’issue de ce colloque, l’Asamla s’engage avec d’autres acteurs associatifs des 4 autres départements au développement d’un réseau national pour mieux répondre aux besoins d’interprétariat médical et social partout en Pays de Loire.

Fin 2011 l’Asamla s’engage avec 8 autres partenaires associatifs français intervenant dans ce domaine dans une démarche de définition d’un référentiel pour promouvoir les spécificités de l’interprétariat médical et social professionnel. Etape essentielle dans la reconnaissance de l’interprétariat médical et social en France cette charte est présentée et signée le 14 novembre 2012 lors d’un premier congrès national à Strasbourg.

2014, déjà 30 ans !

En janvier 2015, plus de 200 personnes répondaient à l’invitation pour fêter toutes et tous ensemble les 30 ans de l’Asamla. Merci aux ami-e-s, aux voisin-e-s, aux partenaires de leur présence à l’occasion de cette belle soirée à l’Espace Cosmopolis de Nantes.

30 ans

 

 

 

 

 

 

(un grand merci à Vincent pour ces souvenirs en images !)

livre

(L’ouvrage « Etrangers, des mots pour nous dire » retrace l’histoire militante de ces 30 premières années. Il est en vente 12 € au siège de l’association)

L’équipe

  • Cédric Gratton : directeur
  • Anamaria Locsé : chargée de coordination de l’interprétariat 
  • Béatrice Gueneheux : assistante gestion 
  • Manuela Lezin : assistante administrative
  • Manon Mallet : assistante administrative

Une équipe d’interprètes et médiateurs professionnels dans plus de 40 langues : 

Albanais / Allemand / Amharique /Anglais /Arabe / Arménien / Azéri / Bambara / Bengali / Cantonais
Dari / Diakanke / Dioula / Espagnol / Farsi / Géorgien / Hindi / Hongrois / Italien / Kurde / Lingala / Malinke / Mandarin / Mongol / Ourdou / Pashto / Persan / Peulh / Pidgin / Polonais / Portugais / Roumain / Russe / Serbo Croate / Somali / Soninke / Soussou / Tchetchene / Tigrigna / Turc / Ukrainien / Vietnamien / Wolof

 

 

 

 

 

 

 

textes de référence

Le Décret n° 2017-816 du 5 mai 2017 relatif à la médiation sanitaire et à l’interprétariat linguistique dans le domaine de la santé (2017)

Pour la première fois en France, le Décret n°2017-816 signé par Me Marisol Touraine le 5 mai 2017 vient définir la médiation sanitaire et l’interprétariat linguistique dans le domaine de la santé. Ce texte résulte du travail des associations signataires de la Charte de l’interprétariat médical et social (voir ci-après) auprès du Ministère de la Santé. Sur la base de ce décret la Haute Autorité à la Santé donne à l’ensemble des Agences Régionales de Santé et aux hôpitaux des recommandations pratiques pour le recours le plus simple possible à des services d’interprétariat.

 


Le Référentiel de Compétences, Formation et Bonnes Pratiques (2017) : 

Ce référentiel publié en octobre 2017 par la Haute Autorité de Santé s’adresse aux professionnel-le-s qui interviennent dans le parcours de santé (article L. 1110-13 du Code de la Santé Publique) des personnes ne parlant pas une même langue qu’eux, c’est-à-dire les institutions, les professionnel-le-s dans le domaine de la santé et du social (médecins, infirmier-e-s, assistant-e-s social-e-s…), les interprètes, ainsi que les associations.

 

 

 

 

 

 


La Charte de l’Interprétariat médical et social (2012) : fruit d’un travail de fond conduit par 9 associations de toute la France (dont l’Asamla) cette charte constitue un point de repère important, reconnaissant et définissant, à partir d’une véritable expertise, l’objectif, les méthodes et la cadre déontologique de l’Interprétariat Médical et Social.

Téléchargez la charte ! charte


La Déclaration d’Amsterdam (2004) : 12 hôpitaux européens soutenus par de nombreuses organisations européennes ont formulé des recommandations invitant tous les hôpitaux « à devenir des organisations convenant aux besoins des migrants et culturellement compétentes, et à développer des services individuels et personnalisés qui profiteront à tous les patients »

Téléchargez la Déclaration d’Amsterdam